Traître [Artemis]

J'avait fini ma longue course près du zoo délabré, tout juste après la grande faille d'où j'avait vu sauter le garçon de loin.
J'allait m'assoir sur l'arbre d'un ancien gorille. Des touffes de poils gisaient de-ci de-là, ce n'était pas le plus bel endroit de l'autre côté je l'avoue, mais c'est un endroit calme et reposant, si l'ont exclus les chimères qui y rôdent.
Je sentais Artemis qui arrivais par ici, bon sang qu'il puais la Terre!
Dès qu'il passas devant "ma" cage je lui attrapa le bras et le fis rentrer. Lui posant une main sur la bouche. Au cas où.
J'avait bien fait, quelques secondes plus tard, une demi-hyène demi-lionne passait par la. Sa peau se baladait sur ses côtes visible. A la place de son ventre traînait un tissus de peau vide avec plusieurs touffes de poils entremélés. Depuis quand n'avait-elle pas manger?
Je laissais Artemis dans un coin de la cage, il était assez intelligent pour ne pas se faire repérer.
Je sortit du haut de l'arbre le morceau d'un zèbre qui datait d'un moment vu l'odeur. J'en décrochais un bout avec ma belle épée Yasatsubatsu, puis je lanças très haut dans le ciel la chaire qui retomba sur le pif de l'animal qui se mis sur ses gardes et grogna. Un grognement mêlé de rire er de rugissement. Mon propre sang se glaçait.
La chimère prit le morceau de viande, observa les alentours et s'en alla la queue entre les pattes.
Avec un souppir je m'approchais d'Artemis.
Je réfléchis.

-Je sais que tu n'est pas un traîtres, finis-je par lacher, tu aime trop l'une d'entre eux pour les laisser sur un coup de tête, et tu mens mal.

Même si mon désir de recevoir de nouvelles recrues te tambourinait le crâne, je savait ce que c'était être un traître à sa race, et on ne le fait pas de cette sorte, ni de ce contexte.

-Tu retournera sur Terre, pour y rester j'éspère. Je vais te montrer quelque chose, n'éspère pas bien te faire voir par Meian, elle connait le campement. A et au fait, cette bestiole est une chimère. Elle sont craintives par la faute des hommes. Ce sont à la base des esclave de la science.
Je soupirait

-Que veux-tu faire?

Après tout, c'était lui l'invité.

La traque était des plus longue.

*Mooh bordel c'est chiantement long*

Artemis courrait depuis déjà , en faite il ne savait plus depuis combien de temps il pistait cette fille.
Il pénétra dans une sorte de zoo complètement en ruines, certaines cage semblaient intact.
Arty passait à proximité d'un arbre quand quelque chose le tira en l'air en lui couvrant la bouche.
Pris par le fait, il serra les poings, ses griffes semblèrent bondir de ses bracelets.
Le garçon reconnu sa proie, qui l'avait repéré depuis longtemps.
Il allait attaquer la fille, lorsqu'il vit qu'elle regardait quelque chose dehors.
Son sang se glaça dans ses veines à la vue de cette horrible chose.
Une sorte de hyène mélangé à un lion se baladait, elle était maigre et sa peau pendouillait.
La fille libéra son emprise et alla chercher un morceau de viande qui empestait avec son sabre.
Elle le jeta en l'air en direction de l'animal.
La viande retomba sur le museau de l'animal qui... En faite ce bruit n'avait pas de nom selon Artemis.
La bestiole s'en alla avec la viande, comme l'aurait fait un animal battu.
Elia s'approcha d'Arty dans un soupir.

*Mmmh ça pue et dans les deux sens du termes*se dit Artemis en se préparant à une éventuelle attaque.

-Je sais que tu n'est pas un traîtres, tu aimes trop l'une d'entre eux pour les laisser sur un coup de tête, et tu mens mal.

L'image de Nipie apparue clairement dans son esprit.
Il gesticula, gêné, ça n'arrivait pas souvent , mais quand se produisait ça donnait une scène bien comique, seulement elle, elle ne rigolait pas.

-Tu retournera sur Terre, pour y rester j'éspère. Je vais te montrer quelque chose, n'éspère pas bien te faire voir par Meian, elle connait le campement. A et au fait, cette bestiole est une chimère. Elle sont craintives par la faute des hommes. Ce sont à la base des esclave de la science.

*Un mytho à tous les coups, comme l'histoire de la trahison*

Dans un soupir elle lui demanda ce qu'il souhaitait faire.

*HUN ?! Elle me shoot pas , ça cache quelques choses ça*se mit en garde Arty intérieurement.

-Ce que je veux ... C'est un sabre comme le tien , NAN MAIS t'as vu le truc que c'est. Mais je l'aurais pas donc, je vais pas m'attarder dessus. Comme tu l'as deviné je n'ai trahis personne, je comptais juste espionner et me faire entrainer par toi, histoire de profiter.

*Je vais me faire tuer à parler comme ça*s'amusa intérieurement le garçon.

-Bon je suppose que je vais devoir m'en aller ou me faire tuer.

Un cri se fit entendre, Artemis cru le reconnaitre , mais il ne voulait pas y croire.

*On sait jamais...*

Arty se concentra, il sentit croitre doucement ses sens, ses appuies plus ferme, plus de force.
Ses yeux se teintait de vert alors même qu'ils ne les avaient pas fermés.
On aurait dis une cascade verte qui s'écoulait de ses pupilles pour aller colorer son iris et se stopper juste au bord de ces dernières.
Il s'élança à une vitesse vertigineuse...

[Tu attend quoi? Une attaque ou Nipalie? C'est confus.]

Bah je sais pas c'était un prétexte pour insérer un personnage corrompu qui se battrait avec Spyro en forme humaine, m'enfin bon ...

Arty n'en croyait pas ses oreilles.
Mais ça ne pouvait être que lui.
Il détalait comme un lapin le fait lorsqu'il est tiré par un chasseur, c'est à dire vite.
Pendant quelques secondes, le garçon courut du plus vite qu'il pouvait.
Se fut lorsqu'un second hurlement retentit, qu'il stoppa sa course.
Arty poussait quelques branchages lorsqu'il vit un hybride avec une grande corne et une aussi grande carrure s'attaquer à ...

*Spyro*

Artemis courut d'une telle vitesse , que lorsque son pied se balança dans la tête de l'hybride , il vola d'au moins deux bon mètres.
Arty prit son compagnon de toujours, qui était sous forme humaine, par le bras et l'attira dans les branchages, pour perdre la sorte de rhino qui leur courrait après.

J'avais observé la scène de loin. Ce jeune Artemis était fort et aurait été fort dans les rangs de l'autre côté.
Il frappa le rhino qui, sonné, tomba à terre, envoyant quelques touffes d'herbe quelques centimètres plus loin.
Le garçon emporta un humain à l'odeur de chien. Ce n'était pas un loup garou, ni un hybryde ou métamorphe, rien qu'un chien sous la couverture d'un homme.
je m'approchai, stoppai Artemis de la main et pris la tête de l'homme étrange dans ses main et scrutta ces yeux.
Le métamorphe revenais à la charge. Je hurlais à plein poumons pour que l'animal l'entende avec ces braillements à en rompre les tympans :

-Stop, bête, si tu approche de ces humains l'autre côté te puniras!

Le rhino stoppa net sa manoeuvre avec des yeux ahuris. Avec une voix forte et tremblante il posa une question :

-Pourquoi maître Elia?

Pour réponse je lui offrit un regard de haine et une réponse aussi froide que mes yeux :

-Ce sont des invités. Par contre...

Cette fois je regardait Artemis.

-Tu peux tuer tout autre humain s'incrustant sur nos Terre.

Le métamorphe s'enfuit à toute vitesse et je me concentrais sur le jeune animal. Ses yeux observait tout dans l'ac, et de ce fait je ne pus lire dans ses yeux.
Avec une mine de dégout je l'observait. Puis je demandait à Artemis :

-Peux tu lui donner un sweet ou quelque chose j'aime pas les chiens nu.

Je me retournais puis scrutait le ciel noir. La nuit commençais à s'étendre et bientôt on ne verrais plus rien.

-Je te questionnerais sur ton chien plus tard en attendant viens, la nuit va tomber, et ici, la nuit, tes yeux ne servent plus à rien.

J'avançais, à lui de suivre mes conseils ou non.

[Nous continuons ce RP ou pas? J'ai besoin d'une réponse pour le fermer.]

Au pire on passe à un autre , on passe au retour à Kiyoi sans explications , comme dans Inception quand ils arrivent dans le ptit café etc... ?

Je ne comprend pas désolé :s

Je courais aussi que me permettait mes deux jambes.
Pourtant une douleur me lancinait le dos et des picotements se faisaient ressentir dans tout mon corps. Etrange.
Une main ferme me stoppa dans ma course, moi et Spiro.
Une voix forte retentit:

-Stop, bête, si tu approche de ces humains l'autre côté te puniras!

Le méta se stoppa et avec des yeux grands ouverts nous fixa. Avec une voix forte et tremblante il posa une question :

-Pourquoi maître Elia?

Elia lança un regard noir et répliqua d'un ton glacial :

-Ce sont des invités. Par contre...

Elia me fixa.

-Tu peux tuer tout autre humain s'incrustant sur nos Terre.

Ma place, vivante, ne tenait qu'à un fil, pas question de répiquer.
Le rhino fit volte-face chargea en sens contraire à toute vitesse.
Elia regardait le chien quand je me retourna. Elle me demanda à Artemis :

-Peux tu lui donner un sweet ou quelque chose j'aime pas les chiens nu.

Capricieuse, bon et puis après ça change quoi. Je retira mon sweet et le passa à Spiro qui avait repris une apparence humaine pour l'enfiler.

-Je te questionnerais sur ton chien plus tard en attendant viens, la nuit va tomber, et ici, la nuit, tes yeux ne servent plus à rien.

Etait-ce un piège ? Le méta m'attendait-il derrière un gros arbre pour m'embrocher ?

Je la suivit , Spiro sur mes talons. Après tout c'était mieux pour moi d'être avec quelqu'un qui avait de l'autorité ici, que seul.
Et toujours cette douleur dans mon dos et ces maudits picotements.

J'avançais tel une âme vagabonde avec Artemis et son chien sur mes talons. Il était rapide, endurant, courageux. Il e rappelais moi quand j'avais commencer à me battre contre les personnes de ce monde.
Finalement on arriva au pied d'un arbre immense qui, entre ces racines, formaient une sorte de mini grotte entourant un rocher, rocher qui avait empêcher l'arbre de se former normalement.
Elia s'abrita à l'intérieur. Il y avait assez de place pour cinq hommes si on ne comptait pas un loups garou ou un maudit. D'ailleurs je regardai les deux bagues que je portais, chacune ornée d'une pierre d'un bleu menaçant. je détenais deux maudits. Je souris.

-Parle moi de ton chien, pourquoi est-il ainsi? Il a tellement l'odeur de la Terre que je n'arrive pas à sentir sa race...

Je sentis le froid mordant de la nuit l'envelopper. Mais ce n'était pas une nuit froide qui allait me faire peur.
Je commençai à allumer un feu sur la pierre, le tronc était assez haut pour que je ne puisse risquer de le brûler sauf si je mettais trop de brindilles et de branches.
Puis je regardai les deux hommes. Je soupirai.

Un papillon tournait autour du feu. Je me leva vivement et lança un regard noir aux deux hommes.

-Ne touchez pas à ce papillon, c'est un conseil!

Puis je l'observait comme si c'était un missile qui volait devant mon visage.
Je m'assis et observa l'insecte.

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