Rencontre avec Fuhyuro .

Une jeune fille sautillait derrière une étagère, ma préférée,
celle des ouvrages historiques. Je m'approcha doucement,
à pas furtifs, et en me faisant très discret,
je me placa derrière elle.
Mais la jeune fille,avait déja apparament sentit une présence.
Cela était étrange, car d'habitude,
personne ne m'entendait m'approcher.
Je jetta un coup d'oeil furtif à la trance du livre :
Les guerres de l'Europe.
Vu le titre, ça ne devait pas être pour usage personnel.
Elle devait surement effectuer une recherche pour son cours d'histoire,
car un élève, et encore moins une fille, qui s'interresse à des ouvrages
de ce genre là, ne courrait pas les rues... Ce qui était bien dommage.
Elle n'osait se retourner, ni prononcer un mot.
Je la jaugat de dos, puis saisit sans difficulté le livre,
et lui tenda avec rapidité [/left[/justify]][/center]:

Tiens, je crois que tu avais un peu de mal à l'attraper, lui dis-je,
en me passant la main dans les cheveux, d'un air géné.

Elle s'était retourné vers moi. Elle me jauga, elle aussi, et je ressenti,
encore cette hésitation qu'on les gens en me voyant :
Est un homme, ou une femme ?
Si elle ne me le demandait pas dans les trentes secondes, suivantes,
j'entamerais peut être une conversation avec elle. Car les gens qui s'en fiche
de ce genre de choses, me plaisait assez.
C'est vrai, les gens qui ne jugent pas sur le look, se font encore plus rare que ce
qui lisent des livres historiques pour leurs distractions. C'est pathétique quand on
y pense.

Je regarda la jeune fille dans les yeux,
et j'y vu, un sorte de crainte, de la
frayeur. Pourquoi avait t'elle si peur ?
Etait ce mon côté androgyne qui la genait ?
Ou mon look gothique ? Grace à mon ouïe
surdévoleppé, j'entendais son coeur battre
de plus en plus fort. Elle ne pouvait pas
avoir peur à ce point là de mon physique ?
Ou alors, croyait-elle que je pratiquais
des rites sataniques ?

*Ben cesses donc de te poser tant de
questions, Fuhyuro* me dis-je à moi même.

Je fit quelques pas furtifs et rapides
vers la droite, saisi le livre et lui donna,
plus doucement que le premier.
Peut être avait-ce été ma rapidité à lui
donner le livre, comme si il m'avait
brulé les mains, qui l'avait effrayée.
Je me mis dans l'idée, dans savoir un peu
plus sur sa crainte :

Heu, tu prépares un exposé pour le cours
d'histoire, j'imagine ?

La fille me dévisagea, encore plus effrayé
qu'avant, peut être avait-elle peur des
affrontement oraux. Mais ce n'en était pas
un. Peut être, était-elle seulement,
une de ces filles, biens, mais si coincées
que elles n'adressent la parole à personnes,
et après se plaignent d'être en marge de la
société du lycée ?

*Vas savoir Fuyuro, tu ne peux pas toujours
tous deviner, comme ça, en un tour de passe-passe.

Elle n'avait même pas levé la tête
tellement elle semblait prétrifié.
Je voulais savoir. Savoir pourquoi
un tel malaise, la prennait face à
moi. Peut être, comme dit, que le
problème ne venait pas de moi.
Je l'espèrais en tout cas.
Mais il fallait que je sache. Tout
de suite.
J'attenda quelques secondes, en songeant,
qu'elle avait quand même une certaine culture,
si elle avait emprunté ce livre sur la
mythologie. Car de nos jours, plus personnes,
à part quelques rares, et souvent,
interessantes personnes lisaient encore des
livres, qui expliquaient autres choses
que tout ces romans de bas-étages.
Cela faisait plaisir à savoir.
Je me mis à marcher vite, et sans bruits,
pour arriver à la ratrapper.
C'était la pause. Personne n'était en cours,
et donc, elle ne pouvait être rentrée dans
une salle. Je me mis à m'enfoncer
dans une partie du lycée assez sombre,
car je jugeais, que si elle se trouvait
à quelque part, se serait dans un endroit, comme
où vont les victimes, dans le noir.
Je m'arreta, un instant, le temps de
regarder l'heure sur ma montre,
quand soudain, je l'aperçu.
Elle était là, sur un banc,
avec son livre sur les genou, en train de
lire le livre d'un air atttentif, mais,
néanmoins encore un peu stressé de sa
rencontre.
je m'approcha d'elle, et me mis à
genou devant elle, e lui murmura,
d'ue voix qui se voulait rassurante :

Tu as donc si peur de moi ?

La jeune fille s'appellait Malicia.
C'était un nom étrange, décalé, hors
normes. Je trouvais qu'elle
méritait bien son nom, étant
donné son drole de caractère.
Mais, une autre phrase m'avait
interpellé, elle insinuait donc,
qu'elle n'était pas une humaine.
Je me mis à réfléchir.
Pour combien de temps serais-je
encore humain ? Après tout,
j'avais subi une sorte de
longue transformation, qui n'était
pas encore fini.
Mis à part le fait que mon ouïe, et ma vue
était de plus en plus fines, aucuns autres
caractères spéciaux ne m'étaient apparus.
Pour l'instant.
Je me demandais, elle , de quelle race
elle faisait partie.

Je lui dis d'une voix douces, et tranquille :

Qu'est ce qui te prouves que je soits un humain ?

N'avais-je pas eu le temps de finir ma phrase, que,
la sonnerie retentit...

Je sentis, que, finalement je pourrais
surement bien m'entendre avec cette
fille. Je la regarda partir, et quand
elle fut au bout du couloir, je lui cria:

Si jamais tu me cherches, je suis ici
presque tout le temps !



(ce rp est terminé)