La cour était magnifique
L'endroit aurait pu être un parc, ou un jardin mais ce qui attirait l'attention c'était le monde qu'il y avait. Etant sujette à de l'agoraphobie, je décidais de me mettre sous le couvert des arbres.
Un fois à l'abri, je ne pu cependant décrocher son regard des grands arbres couverts de mousse : il étaient splendides, le lieu paraissair idéal pour calmer les tentions et grimper aussi haut que faire ce peut.
Tout d'un coup, je me souvins que je n'était pas là pour jouer les touristes
"Quelle idiote" me morigénai-je.
Je soupirai : encore une minute passé entre les grands arbres me ferait oublié mes devoirs, mais là il s'agissait de s'inscrire dans l'établissement.
*Long soupir...*
Je sortais du doux couvert des arbres lorsque j'entendis un bruit, pas loin derrière moi. Cela n'aurait revêtu strictement aucune importance à mes yeux si cela n'avait pas été des grondements bestiaux, et une forte odeur musqué de prédateur. Je m'apprêtais à partir en courant lorsque je décela un autre bruit : un halletement humain.
Impossible, me dis-je, cet endroit de la cour était désert, il n'y avait pers...
Je dû interompre mes pensées : le halletement devenait un cri !
Sans écouter ni mon coeur (qui pulsait à cent à l'heure) ni mon sang (où l'on présentait une certaine quantité d'adrénaline), ni mes pensées (mon crâne était aussi vide qu'une gourde en plein désert), je dégainais mon arme de jet favorite et je me jetait à l'assaut des grognements.
J'arrivais à l'instant précis où le prédateur allait se jeter sur une jeun fille assise sur un banc.
Le vent jouait en ma faveur mais le loup devait déjà avoir à moitié conscience de ma présence, il fallait que je joue sur mon avantage.
Je fis le vide en moi, respirais profondément, le temps s'arrêta. Je n'avais plus conscience ni de la fille en danger, ni du danger que moi même je courrais, je n'était plus que concentration et précision.
Ramener mon bras derrière ma tête, tendre mon poignard à l'horizontale, inspirer, bloque ma respiration, un pas, deux pas, j'acompagnais mon lancer jusqu'au bout.
La lame si fichea dans le cou de la créature avec un bruit écoeurant, je tremblais de tous mes membres. La fille ne se le fit pas dire deux fois : la bête n'était pas morte.
Je dû moi-même remettre ma crise à plus tard : je devais fuir.
Déjà la créature se relevais. Sans demander mon reste, je pris en courrant le chemin que la fille venait d'emprunter, et tomba bientôt sur la cour pleine d'élèves. Reprennant mon chemin plus sereinement (la créature ne quiterais pas le couvert des arbres (je ne sais pas pourquoi j'en étais si certaine), je marchait en direction de la vie scolaire : je me souvenais à présent pourquoi je ne voulais pas m'attarder.
Je remarqua, avec un temps d'hésitation, que la fille de tout à l'heure n'était pas dans la cour, je me décidais à résoudre ce mystère lorsque je me serait inscrite à l'internat.